Paris
Paris (1923 - 1933) ![]() Dans les cafés célèbres de Paris, Egon de Vietinghoff débat passionnément des courants artistiques d'alors avec des peintres et des sculpteurs qui s'appellent Braque, Gris, Picasso, Delaunay, Chagall, Derain, Pascin, Ernst, de Pisis, de Chirico, Campigli, van Dongen, Masereel, Kisling, Ray, Foujita, Calder, Brancusi et Stahly Les artistes suisses Le Corbusier, Varlin, Bänninger et les frères Giacometti, sont eux aussi à Paris durant ces années. |
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![]() ![]() Néanmoins, ni les constructions intellectuelles ni les résultats de ses expériences cubistes ne réussissent à le convaincre. Il les rejette, et aucun de ces travaux ne subsiste. |
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![]() ![]() C'est à cette époque qu'il prend clairement conscience de sa voie: la peinture traditionnelle dans l'esprit des maîtres anciens, mais à travers sa propre personnalité. Toutefois, il lui faut leur technique, qui a été négligée, ou plutôt volontairement rejetée depuis les impressionnistes dans la seconde moitié du 19e siècle. Mais il ne trouve pas d'enseignant dans ce domaine, et l'avant-garde s'en est totalement détournée. Il part donc de zéro, en autodidacte. |
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![]() ![]() Durant des mois, il passe des journées entières au Musée du Louvre devant les toiles de Goya, Velasquez, Chardin, Rembrandt, Hals, Rubens... Il fait la navette entre le Musée et son atelier, et se livre à des essais de glacis et à des maniements du pinceau tels qu'il les découvre dans les œuvre de ses modèles. En outre, il expérimente l'application des agglomérants, des apprêts et des vernis, dont il fait lui-même à chaque fois de nouvelles compositions. Il lui faudra toutefois 35 ans de recherches, d'expérimentation, de découvertes, mais aussi d'échecs, avant de trouver, au milieu de sa vie, et sa technique, et son style propres. |
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![]() Ses progrès lui permit dans la période allant de 1928 à 1933 de montrer cinq fois des peintures dans des expositions collectives, au Salon d'Automne et au Salon des Tuileries. En 1929, Vietinghoff se marie à Rome pour la première fois. Marcella Chiaraviglio, une Italienne, est issue d'une influente famille romaine de la grande bourgeoisie (sa mère est née Giolitti), de tradition libérale. Une fille naît de cette union, qu'il appellera Jeanne en souvenir de sa mère. |
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![]() Néanmoins, pour deux personnalités aussi individualistes et fougueuses qu'Egon et Marcella, partageant l'atelier commun, la cohabitation s'avère difficile. Marcella s'essaie à la photographie et à la chapellerie, avec l'assistence d'Egon. Mais elle investit davantage dans l'équipement et les matériaux qu'elle n'en profite. |
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![]() Comme de nombreux peintres, Vietinghoff est obligé d'avoir des à-côtés pour vivre, qu'il doît dèlors partager avec beaucoup d'autres. Ainsi, lui aussi perd ses revenus accessoires nécessaires pour survivre. |
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![]() Après dix ans à peine, Egon quitte Paris avec sa famille. |
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