Chronologische Tabelle

Qui est Egon ?

Artiste peintre

Auteur d'ouvrages spécialisés

Philosophe de l'art pictural

Créateur d'une fondation

Préface
Fils aîné de parents tout à fait exceptionnels, un père musicien et une mère écrivaine, il a reconnu tôt sa vocation de peintre et s'y est dédié entièrement pendant 70 ans. Tout comme son père avait largement réussi à se libérer des contraintes sociales d'une grande famille dont des traces historiques existaient depuis 16 générations, Egon a suivi de manière conséquente son propre chemin – aussi en peinture. Ce fut un chemin parfois solitaire, mais qui lui a ouvert la possibilité de faire plusieurs vraies découvertes. Sa puissante concentration méditative était le pilier de son travail artistique. D’un côté il suivait avec attention la marche du monde et lisait la littérature mondiale, de l’autre il devait s’en tenir à l’écart pour accomplir tranquillement son œuvre imposante, ce qui entraîna une certaine isolation. C'était un personnage qui sortait des sentiers battus, un philosophe, conservateur dans ses valeurs, un homme à la vitalité sensuelle, avec ses zones d'ombre et ses contradictions. Sa quatrième épouse l'appelait un «monolithe» qui remplissait toute une pièce de sa présence énergétique.

Egon Arnold Alexis von Vietinghoff
Né le 6 février 1903 à La Haye, Pays-Bas
Décédé le 14 octobre à Zurich, Suisse

Un maître hollandais ? Non !
C'est un peintre européen qui, au cours de 35 ans d'expérimentation, a reconstitué la technique des anciens maîtres hollandais et flamands.

Il découvre les possibilités qu'elle offre pour sa propre forme d'expression et l'applique de façon magistrale dans tout son œuvre.

Egon de Vietinghoff nous laisse 2.750 tableaux et deux traités:

Le «Manuel de la technique picturale» et, sous forme de manuscrit «La Nature des Beaux-arts», dans lequel il définit des concepts artistiques, ainsi que l'«Ecole de la contemplation pure» et la «Peinture transcendantale».

La Haye, où il est né en 1903, est le point de rencontre international d'une société de conservateurs et de libéraux, de mondains et d'artistes. Sa naissance se situe exactement entre les deux Conférences de la Paix de La Haye, au moment du bouleversement politique, social et culturel que constitue le passage du 19e au 20e siècle. Il y a là un creuset d'énergies contradictoires qui exerceront une influence déterminante sur sa vie.

L'enfance d'Egon est marquée par de nombreux déplacements et les séquelles de la première guerre mondiale. Toutefois, l'atmosphère du foyer familial, où les arts sont à l'honneur et les personnalités européennes toujours les bienvenues, influence également l'artiste en devenir.

Le père est un pianiste exceptionnellement doué et la mère, écrivain, un être d'un très grand rayonnement (cf. les sous-chapitres consacrés à son père Conrad von Vietinghoff et à sa mère Jeanne de Vietinghoff).

Europe, Pays avec un rapport particulier à la biographie d'Egon de Vietinghoff

C'est à juste titre qu'Egon se sent européen: ses ancêtres sont Allemands, Belges et Hollandais. Il a vécu en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Suisse. De plus, il parle couramment les langues de ces différents pays et s'exprime également en anglais et en flamand. A 19 ans, il devient citoyen suisse – à sa naissance, il était un sujet du tsar, et après l'effondrement de l'empire, un apatride. Il s'est marié quatre fois, avec des femmes ressortissantes de quatre pays européens. Ainsi, il communique avec ses parents, ses épouses, ses enfants et petits-enfants en quatre langues.

(Les pays indiqués sur la carte ont compté dans la vie d'Egon: Lettonie, Russie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Suisse, Autriche, Italie et Espagne. En outre: Argentine et Uruguay. Rose: l'origine paternel; rouge: le lieu de sa nationalité de presque toute sa vie et de la plupart de sa création.)

Mais dès son jeune âge, l'art est sa véritable patrie. C'est un autodidacte. Il confectionne lui-même son matériau principalement avec des produits naturels aussi purs que possible, devenant ainsi un spécialiste hors pair, mais aussi un créateur solitaire: son approche de ce qu'il baptise «Peinture Transcendantale» se fait avec une assurance inébranlable. Ses expériences dans ce domaine et la conviction intime qu'il existe un monde invisible auquel il participe sont la source et le soutien de son inspiration et d'un jugement absolument intègre en matière d'art.

Cerises dans une assiette creuse de Delft

Comme la plupart des peintres d'alors, il cherche lui aussi des issues à la crise que traverse le monde des arts. Il est en plein accord avec des camarades qui deviendront des peintres célèbres: le naturalisme et l'impressionnisme n'offrent plus aucun débouché. Mais les conclusions qu'il en tire sont à l'opposé des leurs.

Au lieu de se diriger vers l'abstraction, il réfléchit à la valeur des techniques oubliées des maîtres anciens. En se livrant à une étude minutieuse, menée de façon autodidacte, il redécouvre le savoir perdu de la superposition de plusieurs couches oléo-résineuses.

En redonnant vie à cette tradition, il acquiert par un travail opiniâtre une virtuosité incomparable, et témoigne pour les générations à venir de la valeur intemporelle de cette technique. C'est ainsi qu'il se met au service de la pérennité de l'art pictural européen.

Sur l' Atlantique (Mimizan-Plage, France)

Et cela au 20e siècle! Alors que l'histoire de l'art s'écrit en termes de provocantes ruptures de style ainsi que de politisation. En s'en distançant et en suivant sa propre voie fondée sur la méditation, il fait lui aussi acte de provocation et danse consciemment à contretemps!

Aussi le marché de l'art et la critique ne lui prêtent-ils aucune attention, pis: ils le dédaignent ou l'ignorent délibérément. Néanmoins, au fil du temps, arrive-t-il à mener avec sa famille une vie indépendante sur le plan financier.

Présent dans aucun musée, il crée sur ses vieux jours une fondation propriétaire d'une collection de ses tableaux.

La Fondation Egon von Vietinghoff a pour but de promouvoir le testament spirituel contenu dans la «Visionäre Malerei» («Peinture Transcendantale») et de rendre les œuvres de cet artiste accessibles au public.

Si, dans ses jeunes années, il a pratiqué les sports et organisé des fêtes brillantes dans son atelier parisien, il passe la seconde partie de sa vie tout autrement: sédentaire, retiré et sans grands besoins, il consacre toute son énergie à sa vocation artistique, et ce avec une discipline remarquable et un admirable acharnement au travail.

Le bonheur de créer et la vision idéaliste de son art se manifestent au cours d'une vie bien remplie, soit 70 (!) ans de recherches, de création et de révélations.

Jusqu'à la dernière année de sa vie, il dévore les ouvrages de la littérature mondiale, se prononce de façon indépendante sur les problèmes politiques et économique de l'actualité … et rédige des poèmes humoristiques!

	Qui est Egon ? Artiste peintre Auteur d'ouvrages spécialisés
	Philosophe de l'art pictural Créateur d'une fondation
	Préface Fils aîné de parents tout à fait exceptionnels, un père musicien et une mère écrivaine, il a reconnu tôt sa vocation de peintre et s'y est dédié entièrement pendant 70 ans. Tout comme son père avait largement réussi à se libérer des contraintes sociales d'une grande famille dont des traces historiques existaient depuis 16 générations, Egon a suivi de manière conséquente son propre chemin – aussi en peinture. Ce fut un chemin parfois solitaire, mais qui lui a ouvert la possibilité de faire plusieurs vraies découvertes. Sa puissante concentration méditative était le pilier de son travail artistique. D’un côté il suivait avec attention la marche du monde et lisait la littérature mondiale, de l’autre il devait s’en tenir à l’écart pour accomplir tranquillement son œuvre imposante, ce qui entraîna une certaine isolation. C'était un personnage qui sortait des sentiers battus, un philosophe, conservateur dans ses valeurs, un homme à la vitalité sensuelle, avec ses zones d'ombre et ses contradictions. Sa quatrième épouse l'appelait un «monolithe» qui remplissait toute une pièce de sa présence énergétique.
	Egon Arnold Alexis von Vietinghoff Né le 6 février 1903 à La Haye, Pays-Bas Décédé le 14 octobre à Zurich, Suisse Un maître hollandais ? Non ! C'est un peintre européen qui, au cours de 35 ans d'expérimentation, a reconstitué la technique des anciens maîtres hollandais et flamands. Il découvre les possibilités qu'elle offre pour sa propre forme d'expression et l'applique de façon magistrale dans tout son œuvre. Egon de Vietinghoff nous laisse 2.750 tableaux et deux traités: Le «Manuel de la technique picturale» et, sous forme de manuscrit «La Nature des Beaux-arts», dans lequel il définit des concepts artistiques, ainsi que l'«Ecole de la contemplation pure» et la «Peinture transcendantale».
	La Haye, où il est né en 1903, est le point de rencontre international d'une société de conservateurs et de libéraux, de mondains et d'artistes. Sa naissance se situe exactement entre les deux Conférences de la Paix de La Haye, au moment du bouleversement politique, social et culturel que constitue le passage du 19e au 20e siècle. Il y a là un creuset d'énergies contradictoires qui exerceront une influence déterminante sur sa vie. L'enfance d'Egon est marquée par de nombreux déplacements et les séquelles de la première guerre mondiale. Toutefois, l'atmosphère du foyer familial, où les arts sont à l'honneur et les personnalités européennes toujours les bienvenues, influence également l'artiste en devenir. Le père est un pianiste exceptionnellement doué et la mère, écrivain, un être d'un très grand rayonnement (cf. les sous-chapitres consacrés à son père Conrad von Vietinghoff et à sa mère Jeanne de Vietinghoff).
	C'est à juste titre qu'Egon se sent européen: ses ancêtres sont Allemands, Belges et Hollandais. Il a vécu en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Suisse. De plus, il parle couramment les langues de ces différents pays et s'exprime également en anglais et en flamand. A 19 ans, il devient citoyen suisse – à sa naissance, il était un sujet du tsar, et après l'effondrement de l'empire, un apatride. Il s'est marié quatre fois, avec des femmes ressortissantes de quatre pays européens. Ainsi, il communique avec ses parents, ses épouses, ses enfants et petits-enfants en quatre langues. (Les pays indiqués sur la carte ont compté dans la vie d'Egon: Lettonie, Russie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Suisse, Autriche, Italie et Espagne. En outre: Argentine et Uruguay. Rose: l'origine paternel; rouge: le lieu de sa nationalité de presque toute sa vie et de la plupart de sa création.)
	Mais dès son jeune âge, l'art est sa véritable patrie. C'est un autodidacte. Il confectionne lui-même son matériau principalement avec des produits naturels aussi purs que possible, devenant ainsi un spécialiste hors pair, mais aussi un créateur solitaire: son approche de ce qu'il baptise «Peinture Transcendantale» se fait avec une assurance inébranlable. Ses expériences dans ce domaine et la conviction intime qu'il existe un monde invisible auquel il participe sont la source et le soutien de son inspiration et d'un jugement absolument intègre en matière d'art.
	Comme la plupart des peintres d'alors, il cherche lui aussi des issues à la crise que traverse le monde des arts. Il est en plein accord avec des camarades qui deviendront des peintres célèbres: le naturalisme et l'impressionnisme n'offrent plus aucun débouché. Mais les conclusions qu'il en tire sont à l'opposé des leurs. Au lieu de se diriger vers l'abstraction, il réfléchit à la valeur des techniques oubliées des maîtres anciens. En se livrant à une étude minutieuse, menée de façon autodidacte, il redécouvre le savoir perdu de la superposition de plusieurs couches oléo-résineuses. En redonnant vie à cette tradition, il acquiert par un travail opiniâtre une virtuosité incomparable, et témoigne pour les générations à venir de la valeur intemporelle de cette technique. C'est ainsi qu'il se met au service de la pérennité de l'art pictural européen.
	Et cela au 20e siècle! Alors que l'histoire de l'art s'écrit en termes de provocantes ruptures de style ainsi que de politisation. En s'en distançant et en suivant sa propre voie fondée sur la méditation, il fait lui aussi acte de provocation et danse consciemment à contretemps! Aussi le marché de l'art et la critique ne lui prêtent-ils aucune attention, pis: ils le dédaignent ou l'ignorent délibérément. Néanmoins, au fil du temps, arrive-t-il à mener avec sa famille une vie indépendante sur le plan financier.
	Présent dans aucun musée, il crée sur ses vieux jours une fondation propriétaire d'une collection de ses tableaux. La Fondation Egon von Vietinghoff a pour but de promouvoir le testament spirituel contenu dans la «Visionäre Malerei» («Peinture Transcendantale») et de rendre les œuvres de cet artiste accessibles au public.
	Si, dans ses jeunes années, il a pratiqué les sports et organisé des fêtes brillantes dans son atelier parisien, il passe la seconde partie de sa vie tout autrement: sédentaire, retiré et sans grands besoins, il consacre toute son énergie à sa vocation artistique, et ce avec une discipline remarquable et un admirable acharnement au travail. Le bonheur de créer et la vision idéaliste de son art se manifestent au cours d'une vie bien remplie, soit 70 (!) ans de recherches, de création et de révélations. Jusqu'à la dernière année de sa vie, il dévore les ouvrages de la littérature mondiale, se prononce de façon indépendante sur les problèmes politiques et économique de l'actualité … et rédige des poèmes humoristiques!